Historique LED ZEPPELIN

Historique LED ZEPPELIN

Led Zeppelin reste le groupe majeur des années 70, un phénomène de masse, une institution, une référence absolue. Machine à tuer, Led Zeppelin est mort comme un homme. Depuis leur séparation en 1980, la moindre rencontre entre Robert Plant, Jimmy Page ou John Paul Jones a été guettée et annoncée comme le signe avant-coureur d’une reformation du "Dirigeable".

Cette reformation n'a eu lieu que quatre fois et de façon toute ponctuelle. D'abord en 1985 pour le live aid avec Phil Collins à la batterie, puis en 1988 à l'occasion du 40e anniversaire des disques Atlantic, avec Jason Bonham à la place de son père à la batterie, puis en 1990 au cours d'un concert privé pour fêter le mariage de Jason Bonham et enfin à l'occasion de leur entrée au hall of Fame en 1995, où ils ont fait deux sets mémorables, l'un avec Steven Tyler et Joe Perry d'aerosmith, l'autre avec Neil Young.

Bien que séparés depuis 20 ans, ils ont une aura telle qu'ils remplissent des stades quand deux des trois survivants décident de repartir sur la route en 1995. Heureux de se retrouver, ils décident de continuer. "Walking into Clarksdale" sera le fruit d'une collaboration à quatre avec Michael Lee et Charlie Jones bassiste de Plant en solo sur la tournée "Fates of nation" et accessoirement son gendre ! La tournée qui suivra sera grandiose, ils donneront leur dernier concert à Paris.

Depuis, les fans attendent patiemment que Robert Plant veuille bien rejouer avec Jimmy Page qui, lui en attendant s'est joint au Black Crowes. Les rumeurs courent toujours surtout sur le web, une de celles-ci faisait état de la présence des deux bretteurs dans le même studio au mois d'août 2000. Une autre, plus récente nous dit qu'au festival de Glastonbury 2001... Page et Crowes, c'est très bien, Priory of Brion aussi mais (et ça ce n'est pas une rumeur) il est certain que ces deux là sont meilleurs quand ils jouent ENSEMBLE.

C’est Jimmy Page qui est à l’origine de la formation de Led Zeppelin. Jimmy est le guitariste de sessions le plus fameux d’Angleterre depuis 1963. On peut l’entendre sur un nombre incalculable d’albums et de singles, notamment ceux de Tom Jones, Herman’s Hermits, Donovan, Lulu, Brian Poole and The Tremeloes et Cliff Richard, Johnny Hallyday, Eddy Mitchell, Michel Polnareff (la poupée qui fait non). Il marque de son empreinte "I can’t explain" des Who, "Baby please don’t go" et "Gloria" de Them.

Jimmy Page avait refusé de rejoindre les Yardbirds après le départ d’Eric Clapton en février 1965. Et c’est lui qui leur avait conseillé d’embaucher Jeff Beck, avec le succès que l’on sait. Pourtant, durant l’été 1966, Jimmy change d’avis et accepte le poste, modeste pour lui, de bassiste des Yardbirds en remplacement de Paul Samwell-Smith. Peu de temps après, le départ de Jeff Beck le laisse seul aux commandes et c’est là qu’il expérimente ce qui va devenir le son Led Zeppelin.

En juillet 1968, après un ultime concert au Lutton College of Technology, les Yardbirds se séparent définitivement. Jimmy Page, qui a hérité du nom du groupe, se voit alors dans l’obligation d’honorer plusieurs contrats passés en Scandinavie. Pour ce faire, il recrute alors le bassiste, clavier et arrangeur John Paul Jones qui a travaillé notamment pour Donovan, ainsi que deux quasi-inconnus, le batteur John Bonham et le chanteur Robert Plant.

Ce choix ne doit rien au hasard, car au-delà de cette mini-tournée Yardbirds, Jimmy Page a bien l’intention de poursuivre l’expérience en jouant cette fois sa propre musique.

  • Jimmy Page : Je savais très précisément ce que je voulais faire et comment le faire. Mon seul vrai problème, c’était de trouver les bonnes personnes, celles avec lesquelles je pourrais concrétiser mes idées. Ces idées, c’était tout simplement celles que j’avais commencé à exprimer et à développer au sein des Yardbirds.
  • Pour le chanteur, j’avais pensé soit à Steve Marriott soit à Terry Reid. Steve Marriott n’était pas disponible. Quant à Terry Reid qui était en fait mon premier choix, c’est lui qui m’a indiqué Robert Plant. Robert travaillait dans le nord du pays et je ne pense pas qu’il était déjà venu chanter à Londres parce que franchement, je n’avais jamais entendu parler de lui. La première fois que je l’ai entendu chanter, j’ai été très impressionné, pour ne pas dire plus. Je l’ai invité à la maison et nous avons discuté ; je lui ai expliqué quel était mon projet et comment j’imaginais notre collaboration. Robert est quelqu’un de flexible et nous sommes vite tombés d’accord.
  • Quant au batteur, j’avais imaginé un musicien au jeu très puissant, mais rien de comparable à John Bonham. Il était bien au-delà de tout ce que j’avais espéré dans mes rêves les plus fous. Il était absolument phénoménal ; il l’est d’ailleurs toujours, il suffit d’écouter les disques pour s’en rendre compte. Et c’est au moment de mes discussions avec Robert Plant que John Paul Jones m’a contacté parce qu’il avait entendu dire que je montais un groupe.
  • J’ai dit OK, réunissons-nous tous les quatre. On l’a fait, on s’est mis à jouer et on n’a plus jamais regardé derrière nous.

La tournée scandinave de Jimmy Page et de son nouveau groupe s’effectue sous le nom de New Yardbirds.De retour en Angleterre, les New Yardbirds deviennent Led Zeppelin, c’est-à-dire le dirigeable de plomb, sur la suggestion de Keith Moon, le batteur des Who.

  • John Paul Jones : Le nom Led Zeppelin est l’invention de Keith Moon. Nous pensions l’utiliser pour un groupe qui réunissait Jeff Beck, Jimmy Page, Nicky Hopkins, Keith Moon et moi-même et finalement ça n’a pas duré : nous n’avons enregistré que deux titres, un B-side et le fameux "Beck’s bolero". Quand il s’est agi de partir en tournée, la perspective de voir cohabiter sur la route cette bande de dangereux caractériels a fait capoter le groupe.
  • Plus tard, Jimmy et moi, nous nous sommes souvenus du nom et nous avons demandé la permission de l’utiliser à notre profit.

Led Zeppelin fait ses débuts officiels le 15 octobre 1968, à l’Université du Surrey, mais les affiches prennent bien soin de mentionner "ex-Yardbirds", histoire de ne pas couper les ponts avec un passé encore récent.

Le manager de Led Zeppelin, Peter Grant, un ancien catcheur, doublure de cinéma à ses heures, parvient à les faire signer sur le prestigieux label américain Atlantic et en décembre 68, le groupe part pour les Etats-Unis où il tourne en première partie de Vanilla Fudge et du MC5.

Profitant d’une pause, ils enregistrent un premier album en un temps record.

  • Jimmy Page : C’est vrai, ce premier album, nous l’avons enregistré en une trentaine d’heures. Évidemment, il ne s’agit pas d’une trentaine d’heures d’affilée. Il y a eu plusieurs séances de studio mais quand tu les additionnes, tu obtiens ce total. Et d’ailleurs, j’ai encore la facture qui en atteste.
  • On a été vite parce qu’on a enregistré tous les titres "live". On les connaissait par coeur : on avait eu le temps de les répéter durant la fameuse tournée New Yardbirds, juste avant de devenir Led Zeppelin.

Intitulé simplement "LED ZEPPELIN", ce premier album paraît en mars 1969 et grimpe immédiatement jusqu’à la 10e place du hit-parade américain. Heavy-metal dynamite à l’instrumentation précise et vertigineuse, blues lourd, mais aussi musique à la façon de l’Incredible String Band, telles sont les directions que Jimmy Page a définies pour son "Dirigeable", et dès son premier essai, il a atteint magistralement son but.

Durant l’été 69, Led Zeppelin triomphent au festival de Newport. En octobre, ils entament une nouvelle tournée américaine par un concert au Carnegie Hall, un événement exceptionnel puisque la célèbre salle new-yorkaise était interdite de rock and roll depuis une prestation sulfureuse des Rolling Stones, 5 ans auparavant.

Dans la foulée, le groupe publie déjà son deuxième album, "LED ZEPPELIN II" qui bat tous les records de vente et se classe n°1 des deux côtés de l’Atlantique. Il contient le premier hymne du heavy-metal, l’extraordinaire "Whole lotta love", un titre largement inspiré de "You need love" de Willie Dixon.

En un an et deux albums, Led Zeppelin est passé de l’anonymat à la légende : il est alors temps de prendre du recul et tout le monde se retrouve au Pays de Galles, au cottage de Bron-Y-Aur, pour l’enregistrement d’un troisième album au son nettement plus acoustique.

  • Robert Plant : Ce que nous voulions, c’est continuer à étendre notre domaine musical. Évoluer, aller vers d’autres musiques, c’est toute l’histoire de Led Zeppelin, la mienne, celle de Jimmy, celle de John Paul aussi : il a d’ailleurs composé des pièces remarquables qui sont à mille lieues du rock.
  • Nous voulions évoluer, nous ouvrir, sortir de la routine, nous secouer pour voir ce qu’il en sortirait. On a sauté dans une Jeep avec le chien Strada, les femmes, les enfants, un garde du corps, et on est partis. Nous voulions retrouver une veine plus acoustique, un genre qui ne nous était pas totalement étranger et que nous avions déjà exploités avec des titres comme "Your time is gonna come" et "Babe I’m gonna leave you".
  • Nous voulions aller dans la direction de l’Incredible String Band ou de Roy Harper, créer une musique plus cérébrale et qui repose sur une base plus acoustique. On a fait cet album qui été un gros succès. Mais il s’est moins vendu que les autres sûrement à cause de la critique qui s’est vraiment déchaînée contre nous.

"LED ZEPPELIN III" paraît en novembre 1970. Ce disque fortement empreint de folklore britannique montre que Jimmy Page et les siens savent dépasser les clichés du hard, où se perdront d’ailleurs leurs rivaux Deep Purple ou Black Sabbath. Le tube s’appelle ici "Immigrant song".

"LED ZEPPELIN IV" paraît en novembre 1971. Sur un fond de rock encore plus violent représenté par "Black dog" et "Rock and roll", se retrouvent mêlés le mysticisme hippie et un certain goût pour les sciences occultes dont Jimmy Page est un adepte fervent. Le morceau de bravoure de "Led Zeppelin IV", c’est bien sûr "Stairway to Heaven" qui, du fait de sa longueur, ne sortira jamais en single mais restera le titre le plus joué sur les radios américaines pendant de longues années.

Fin 1973, Peter Grant révèle au Financial Times que Led Zeppelin a gagné plus de 30 millions de dollars au cours de l’année, rien qu’en tournées et en concerts.

Entre temps, en avril, Led Zep avait déjà publié son 5ème album, "HOUSES OF THE HOLY", encore plus varié que le précédent : on y côtoie du rock très dur, du reggae, de la soul et des ballades folk. Pour la première fois peut-être les fans sont divisés: il y a ceux qui adorent et il y a ceux qui boudent. Mais les ventes, elles, se portent toujours très bien.

  • Robert Plant : Je considère "Houses of the holy" comme l’un de nos meilleurs albums. C’était une période où nous étions très inspirés et ça se remarque car les morceaux sont très au point. Ils sont forts et très resserrés. "The crunge" est parfait, "The rain song" est très bien.
  • C’est un disque où il y a beaucoup d’imagination et je le préfère nettement au précédent. Il est très varié et il y a une légèreté dans un titre comme "D’yer mak’er" que l’on retrouvera plus tard dans le matériel de "In through the out door", dans "Hot dog" notamment. C’est un grand disque, une grande période, et j’en suis très fier.

Et il faut être plutôt gonflé pour baptiser une chanson "Houses of the holy" et la mettre sur l’album suivant. C’est le genre de blagues qu’aiment faire les potaches anglais. Nous sommes en 1974. Led Zeppelin travaille au montage d’un film consacré à leur dernière tournée américaine.

Ils peaufinent aussi un nouvel album qui sera double et dont ils veulent faire leur chef d’oeuvre. Ce monument, "PHYSICAL GRAFFITI", paraît en mars 1975 et il est bien difficile d’en d’isoler un titre. Le single sera "Trampled under foot" mais il faut citer aussi "In my time of dying" et bien sûr le formidable "Kashmir", composé par Page et Plant en plein désert mauritanien.

  • Robert Plant : Après notre tournée américaine de 75, nous avons fini en apothéose par une semaine de concerts à Londres, après quoi, Jimmy et moi, on est partis se changer les idées au Maroc. Jimmy n’avait encore jamais mis les pieds là-bas et je lui ai montré les endroits que je connaissais, notamment Marrakech où le vacarme est permanent.
  • De là, nous avons pris la direction du Sud vers Tantan, en plein Sahara, aux confins de la Mauritanie et du Maroc, là même où la guerre devait se dérouler quelques années après. Et c’est pendant ce trajet que les paroles de "Kashmir" nous sont peu à peu venues à l’esprit.

Peu de temps après la sortie de "Physical graffiti", plusieurs événements viennent ralentir les activités de Led Zeppelin : c’est d’abord le grave accident de voiture dont Robert Plant est victime en Grèce; puis c’est John Paul Jones qui se brise la main avant que le trop excessif John Bonham ne se retrouve couvert de points de suture après une bagarre.

Durant cette période d’inactivité forcée, le groupe émigre aux Etats-Unis pour échapper au fisc anglais. "PRESENCE", dont les séances d’enregistrement ont eu lieu en Allemagne, sort en avril 76. C’est un de leurs disques les plus controversés, même s’il marque un retour certain à l’équilibre, à la sérénité. La violence est toujours présente, mais elle est plus subtile et contenue, maîtrisée à l’extrême.

En octobre 76, Led Zeppelin propose "THE SONG REMAINS THE SAME", un film et un double album enregistrés lors d’un concert donné au Madison Square Garden de New York trois ans plus tôt. Une nouvelle fois en 1977, le "Dirigeable" est frappé de plein fouet, cette fois suite au décès de Karac, le fils de Robert Plant.

Le choc est rude et, au bout du compte, Led Zeppelin ne remonte sur scène qu’en 1979. C’est à l’occasion du festival de Knebworth, où ils donnent la primeur de leur nouvel album, "IN THROUGH THE OUT DOOR".

Ce disque paraît en août 79 sous 6 pochettes différentes. Si la forme est des plus originales, le fond l'est beaucoup moins : la musique de Led Zeppelin n’a pas évolué depuis trois ans. C’est pourtant un très bon disque, mais il sent la fin de règne.

Le dernier concert de Led Zeppelin a lieu au Palais des Glaces de Berlin-Ouest, le 7 juillet 1980. Le "Dirigeable de plomb" disparaît avec la dernière tragédie qui le frappe, la mort de son batteur, John "Bonzo" Bonham, le 25 septembre à Windsor. Après quelques hésitations, après avoir envisagé de faire appel à un autre batteur, les trois musiciens survivants décident finalement de ne pas continuer sans Bonzo. Ils l’annoncent officiellement le 4 décembre 1980.

En novembre 1982, un ultime album baptisé "CODA" rassemble leurs derniers titres studio demeurés inédits et met un point final à l’histoire de Led Zeppelin. Arrive alors le temps des carrières solos, ponctuées de reformations sporadiques qui laissent parfois penser que le Dirigeable est sur le point de reprendre son vol.

En 94, finalement, Jimmy Page et Robert Plant reforment ce qu’ils n’osent pas appeler Led Zeppelin, mais qui en a toute l’apparence malgré l’absence de John Paul Jones.

Ils baptisent leur nouvelle association Page-Plant et publient l’album "NO QUARTER", composé d’anciens titres de Led Zeppelin réarrangés spécialement pour un show MTV baptisé "Unledded". Cette fois, plus de doute, le Dirigeable a bien repris son essor.

  • Robert Plant s'en explique au cours d'une conférence de presse : Chaque fois que Led Zeppelin s’est reformé, ça s’est fait sans grande réflexion. On obéissait plus à un réflexe corporatif du genre : venez, on va collecter de l’argent pour telle ou telle grande cause...
  • Ça n’a jamais vraiment marché et c’est pourquoi j’étais assez opposé à toute nouvelle tentative. Mais cette fois, je crois que ça s’est fait avec un peu plus de dignité. Et la dignité, ça me semble très important. On développe notre ancien répertoire, on écrit pas mal de nouvelles chansons. On en a déjà beaucoup, bien plus que ce qui figure dans l’album. L’avenir s’annonce bien.

Au début des années 90, Jimmy Page avait entrepris un vaste programme de remasterisation et de remixage des albums de Led Zeppelin. Ce qui fait qu’aujourd’hui, la discographie du groupe est disponible sous de nombreuses formes, adaptées à toutes les bourses : du plus cher, le coffret "THE COMPLETE STUDIO RECORDINGS", qui regroupe les 10 albums studio de Led Zep, au plus avantageux, le double "REMASTERS", véritable "Best of" de 26 titres, vendu désormais au prix d’un seul CD.

A noter aussi que tous les albums de Led Zeppelin sont maintenant disponibles à prix réduit. Cette politique, dont d’autres mégastars du rock feraient bien de s’inspirer, est celle d’un groupe qui respecte ses fans et qui entend bien continuer dans cette voie.

  • Robert Plant : J’aimerais que Led Zeppelin conserve toujours le respect du public. Je suis très fier de savoir que nous continuons à enchanter les gens. Et je crois que la direction que nous avons prise maintenant leur garantit que l’héritage ne sera pas spolié.
  • Led Zeppelin était un groupe audacieux, courageux, chaotique, honnête, une structure tout en souplesse qui a su prendre des risques et saisir les opportunités, toutes choses impossibles aujourd’hui si tu débutes. Led Zeppelin, ce sont 4 musiciens qui sont parvenus à capturer le meilleur de toutes ces merveilleuses musiques qui parvenaient à leurs oreilles, qui les ont ingurgitées, digérées, puis recrachées sous une autre forme.
  • Nous avons en quelque sorte filtré ces musiques, et à partir de tout ce que nous avions collecté, ou emprunté parfois sans permission, ou même quelquefois carrément volé, nous avons créé une musique tout-à-fait originale. Au point de devenir des références.

L’événement de la rentrée 97, c’est la parution début novembre d’un nouvel album de Led Zeppelin, le double "BBC SESSIONS". Il reprend l’intégralité d’un concert donné à la radio anglaise en 1971, augmenté de sessions réalisées pour cette même radio en 1969.

Ce matériel, amplement piraté depuis deux décennies, permet de découvrir quelques inédits dont une version d'un standard d'Eddie Cochran : "Somethin' else". Outre une nouvelle reformation ponctuelle de Led Zeppelin pour les 50 ans des disques Atlantic, 1998 voit la participation de Jimmy Page à la bande originale du film "Godzilla"; il est au côté de Puff Daddy sur "Come with me", un titre construit à partir de "Kashmir".

Mais cette année 98 marque surtout le retour de Page-Plant avec l'album "WALKING INTO CLARKSDALE" qui constitue en fait leur premier projet commun composé de morceaux entièrement originaux depuis 1979, date de la sortie du dernier Led Zeppelin, "In through the out door".

En septembre 1999, parait "WHOLE LOTTA BLUES / SONGS OF LED ZEPPELIN", un album où plusieurs artistes comme Otis Rush, Joe Louis Walker ou Clarence Brown proposent des versions "blues" des plus grands classiques du "Dirigeable".

Au même moment, John Paul Jones, l'ancien bassiste de Led Zep, qui n'était pas remonté sur scène depuis 14 ans, entame une série de concerts pour présenter l'album entièrement instrumental qu'il vient d'enregistrer, "ZOOMA".

Puis, en novembre, c'est Led Zeppelin qui réapparaît au premier plan de l'actualité discographique avec "EARLY DAYS - THE BEST OF LED ZEPPELIN, VOLUME 1". Sur ce CD, on trouve 13 titres choisis par Jimmy Page, les incontournables de la période 69-71, et un clip vidéo inédit de "Communication breakdown".

Sur le même principe, et consacré à la seconde partie de leur carrière, "LATTER DAYS - THE BEST OF LED ZEPPELIN, VOLUME 2" est sorti en février 2000. Et ce n'est pas tout: cette sortie coïncide avec celle d'un album "live" qui réunit Jimmy Page et les Black Crowes, un reflet de la série de concerts qu'ils avaient donnés en octobre dernier au Greek Theatre de Los Angeles.

Le texte ci-dessus (date des débuts de mon site et je ne l'ai pas mis à jour) n'est pas de moi. Il m'a plu alors j'ai désiré en faire profiter les fans de Led Zeppelin qui au niveau de la presse rock n'ont rien (ou trop peu) à lire. Si cela a offensé quelqu'un, qu'il n'hésite pas à m'en faire part, si ça lui a plu, c'est pareil, Il peut m'envoyer un courriel.